Publié dans Culture

Marché des musiques de l’océan Indien - Les artistes malagasy font sensation à La Réunion 

Publié le mardi, 11 juin 2024

La richesse culturelle de la Grande île vient une nouvelle fois d’être mise en valeur sur la scène internationale. C’était lors de la dixième édition du Marché des musiques de l’océan Indien - IOMMa (« Indian Ocean Music Market ») qui s’est déroulée du 4 au 6 juin à l’île de La Réunion. Deux groupes ayant représenté Madagascar durant ce festival ont fait vibrer le sol réunionnais. 

Le premier groupe malagasy s’appelle Lovana. Ce groupe est constitué d’un quatuor qui réunit Golly, Bema - une chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle - producteur et batteur nantais. Ils ont été accompagnés par Jérôme Ettinger qui a joué une musique hybride entre polyphonies de voix frissonnantes, beats afro-electro et percussions tribales qui appellent à la transe durant la soirée de représentation. La chanteuse du groupe a été absolument époustouflante et a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire des festivaliers. 

Quant au deuxième participant malagasy à ce festival, il s’agissait de Claudio Rabe, un artiste et musicien malagasy qui s’est installé dans cette île voisine. Il joue de la musique électronique, du hip-hop ou encore du rock. Doté d’une voix puissante et d’un charisme félin, il a touché chaque festivalier en entraînant une joie inouïe lors de sa représentation. Bref, le public a été transporté dans l’univers envoûtant du rythme musical de la Grande île. Le groupe Lovana et Claudio Rabe ont livré de belles performances, déclenchant une explosion de joie, d’excitation et d’émotion. Ils ont su captiver le public qui est venu assister à ce grand festival.

Vitrine 

Le Marché des Musiques de l'océan Indien est un événement qui met en lumière des artistes talentueux des îles de l'océan Indien et même au-delà, sélectionnés par un jury international et le comité de programmation du festival de musique « Sakifo ». Depuis sa création en 2011, l'IOMMA joue un rôle crucial dans la promotion des scènes musicales réunionnaises et celles de l'océan Indien. Cet évènement offre une plateforme unique permettant aux musiciens et aux professionnels de l'industrie musicale de se rencontrer, d'échanger des connaissances et de tisser des réseaux professionnels. En offrant cette vitrine, l'IOMMA a permis à plus de 200 artistes de se faire connaître sur la scène internationale, leur ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de croissance et de succès. Cette année, ce Marché des musiques de l'océan Indien a renforcé ses offres en créant un espace professionnel dédié. Outre les interactions individuelles, des ateliers participatifs et des conférences, cet espace a permis aux collaborateurs potentiels de se réunir pendant trois jours supplémentaires afin de concrétiser leurs projets. Cette initiative vise à favoriser davantage de collaborations et d’opportunités pour les artistes et les professionnels présents lors du festival.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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